Depuis que je vis en Ile de France, un fléau s'est abattu sur mon foyer : je suis dans l'annuaire.
N'importe qui peut, sans vergogne, décrocher son téléphone et me passer un petit coup de fil.
Or voilà. Je suis à la merci des démarcheurs et autres télé-opérateurs en tout genre, qui semblent s'être donné le mot depuis quelques temps...
Aujourd'hui j'ai dû batailler ferme avec une dame qui tenait à tout prix à me faire souscrire une mutuelle complémentaire, me promettant des indemnités pharaoniques en cas d'accident "en plus de la prise en charge de votre mutuelle première, madame"... Mais bien sûr !
Le pire étant qu'elle m'a tenu la jambe en réclamant une explication plausible au fait que je décline une offre si exceptionnelle ! Mon éducation m'a empêché de lui raccrocher au nez, et j'ai donc mis fin à la conversation en lui expliquant qu'elle perdait son temps et en lui souhaitant "bonne journée Madame..."
Quelques minutes plus tard, un second appel m'offrit l'immense joie d'avoir une réprésentante d'une banque renommée, qui demandait à parler à "Miss B" (moi quoi...) Prise d'une schizophrénie subite, je lui répondis gentiment que Miss B était absente et qu'elle ne rentrait pas avant 20h... Oui, l'exaspération fait parfois faire de drôles de choses...
La veille, j'avais du décliner un sondage réalisé par un service de protection sociale (un truc dans ce genre) car je n'étais pas dans la bonne tranche d'âge, 30-78 ans il me semble...
Dans ce même registre, on m'a aimablement annoncé il y a quelques semaines, que j'étais l'heureuse gagnante d'un ensemble électroménager et mon interlocutrice, après m'avoir demandé si cela me ravissait autant qu'elle, me posa la question fatidique :
- " vous êtes bien en couple, Miss B ? "
- " Heu... non".
Elle pressa sans aucun scrupule sur la touche "éliminé" de son clavier et me bascula sur un pauvre répondeur qui dit à peu près ceci :
- " Quel dommaaaaaaage ! Ce jeu était destiné aux personnes vivant en couple... Mais nous ne manquerons pas de vous recontacter pour vous faire participer à un nouveau jeu correspondant à votre situation. Merci et au revoir ".
A bien y réfléchir j'ai du raccrocher avant que la voix n'ait eu le temps de dire merci... J'étais dépitée... J'avais l'impression que je venais de tirer la boule noire à Motus, de tomber sur la case banqueroute à la roue de la fortune... Tragique !
Parce que mine de rien, c'est angoissant un téléphone qui sonne ! Surtout quand tu as la bonne idée de faire "grasse mat' " en activité sportive matinale et que tu te lèves, d'un bon, pour répondre à un coup de fil qui est peut-être hyper important... ou pas.
La semaine dernière, un club de gym m'a rappelé plusieurs fois pour me confirmer que j'avais gagné un essai pour un moment détente... invitation à venir retirer au centre de gym entre 10h et 20h... Enfin bref... j'ai l'impression de n'être qu'un individu listé dans des catégories et plus les gens m'appellent et plus l'étau se resserre.
A l'heure où je vous parle, je suis une "célibataire - de moins de 30 ans - ne travaillant pas le mardi - qui rentre trop tard pour s'offrir un moment de détente - qui veut pas changer de mutuelle -..."
Ah ben oui... C'est moi.
N'importe qui peut, sans vergogne, décrocher son téléphone et me passer un petit coup de fil.
Or voilà. Je suis à la merci des démarcheurs et autres télé-opérateurs en tout genre, qui semblent s'être donné le mot depuis quelques temps...
Aujourd'hui j'ai dû batailler ferme avec une dame qui tenait à tout prix à me faire souscrire une mutuelle complémentaire, me promettant des indemnités pharaoniques en cas d'accident "en plus de la prise en charge de votre mutuelle première, madame"... Mais bien sûr !
Le pire étant qu'elle m'a tenu la jambe en réclamant une explication plausible au fait que je décline une offre si exceptionnelle ! Mon éducation m'a empêché de lui raccrocher au nez, et j'ai donc mis fin à la conversation en lui expliquant qu'elle perdait son temps et en lui souhaitant "bonne journée Madame..."
Quelques minutes plus tard, un second appel m'offrit l'immense joie d'avoir une réprésentante d'une banque renommée, qui demandait à parler à "Miss B" (moi quoi...) Prise d'une schizophrénie subite, je lui répondis gentiment que Miss B était absente et qu'elle ne rentrait pas avant 20h... Oui, l'exaspération fait parfois faire de drôles de choses...
La veille, j'avais du décliner un sondage réalisé par un service de protection sociale (un truc dans ce genre) car je n'étais pas dans la bonne tranche d'âge, 30-78 ans il me semble...
Dans ce même registre, on m'a aimablement annoncé il y a quelques semaines, que j'étais l'heureuse gagnante d'un ensemble électroménager et mon interlocutrice, après m'avoir demandé si cela me ravissait autant qu'elle, me posa la question fatidique :
- " vous êtes bien en couple, Miss B ? "
- " Heu... non".
Elle pressa sans aucun scrupule sur la touche "éliminé" de son clavier et me bascula sur un pauvre répondeur qui dit à peu près ceci :
- " Quel dommaaaaaaage ! Ce jeu était destiné aux personnes vivant en couple... Mais nous ne manquerons pas de vous recontacter pour vous faire participer à un nouveau jeu correspondant à votre situation. Merci et au revoir ".
A bien y réfléchir j'ai du raccrocher avant que la voix n'ait eu le temps de dire merci... J'étais dépitée... J'avais l'impression que je venais de tirer la boule noire à Motus, de tomber sur la case banqueroute à la roue de la fortune... Tragique !
Parce que mine de rien, c'est angoissant un téléphone qui sonne ! Surtout quand tu as la bonne idée de faire "grasse mat' " en activité sportive matinale et que tu te lèves, d'un bon, pour répondre à un coup de fil qui est peut-être hyper important... ou pas.
La semaine dernière, un club de gym m'a rappelé plusieurs fois pour me confirmer que j'avais gagné un essai pour un moment détente... invitation à venir retirer au centre de gym entre 10h et 20h... Enfin bref... j'ai l'impression de n'être qu'un individu listé dans des catégories et plus les gens m'appellent et plus l'étau se resserre.
A l'heure où je vous parle, je suis une "célibataire - de moins de 30 ans - ne travaillant pas le mardi - qui rentre trop tard pour s'offrir un moment de détente - qui veut pas changer de mutuelle -..."
Ah ben oui... C'est moi.