Royan - Saint Jean de Luz
33°C dans la voiture, moteur coupé au beau milieu de je ne sais où...
Et voilà ! Bravo, j'ai pris l'autoroute !
A vrai dire, j'me voyais mal prendre les routes de campagne et traverser Bordeaux. Aussi ai-je trouvé un certain charme aux quatre voix qui contournent l'une des plus grosses villes de France par la Rocade et qui me permet de filer tout droit vers mon objectif du jour : les p'tits basques.
Enfin, "filer" est un bien grand mot car j'allais passer presqu'une heure à regarder dans mon rétroviseur la file de voiture qui me suivait et celle sans fin qui ne bougeait pas non plus d'un orteil devant moi...
Passée la Capitale Girondine, tout allait mieux.
Merci Autoroute FM 107.7 : tu paies cher le péage mais au moins t'as le large choix d'UNE radio qui fonctionne et qui n'hésite pas à t'interrompre dans ton écoute d'un bon vieux Michel Sardou, pour ta sécurité :
" Un être vivant, probablement un sanglier sauvage, armé et dangereux, fait des allers et venues intempestives sur l'A10 en direction du sud entre le km 350 et le km 507".
C'est bien, ça me laisse 157 km pour scruter, terrorisée le moindre être poilu qui serait susceptible de se ruer sur ma voiture et venir bousiller ma carrosserie ou me péter mon ventilo, pour repartir, ni vu ni connu, en me laissant seule au milieu d'une immense autoroute à 500 km de chez moi... Non vraiment, merci autoroute FM.
Après avoir doublé des dizaines de camions qui n'ont eu de cesse de jouer du klaxon minable, juste pour une blonde en short seule au volant, je finis par me décider à faire quand même une pause éclair sur une aire de repos. Prenant bien soin de faire une mine peu avenante, histoire de ne pas attirer la sympathie (et + si affinités) d'un camionneur à l'arrêt, j'eus à peine le temps de prendre une bouffée d'air et de faire pipi que j'étais déjà revenue à la voiture... Mieux vaut prévenir que guérir...
Quoi qu'en faisant des gestes grossiers aux conducteurs de semi-remorque, en guise de rebellions face à leurs signes vicelards, je ne mettais pas toutes les chances de mon côté...
Oui, mais crotte ! Je n'allais quand même pas mettre un sous-pull et un jean au mois d'août !
La destination n'était pas encore atteinte, mais je n'avais jamais été aussi près du but, aussi près tout court d'ailleurs...
2 commentaires:
AH, les joies de l'autoroute... :-)
1300km en 3j cet été, ce fut rude...
M.
Et moi qui pensait qu'avec mes 2800 en 2 semaines j'avais fait péter les scores.... au prorata tu es déclaré vainqueur !!
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