mercredi

Laissez le charme agir...

Une chose est sûre : quand on vit à paris, on a beaucoup plus de chances de vivre des trucs qu'on aurait cru impensable si on habitait à Briançon. C'est pas qu'il ne se passe rien à Briançon, mais...

Enfin, là ça m'aide pas.


Hier soir, j'étais invitée à la projection d'un documentaire sur la vie d'une grande danseuse étoile.

Je vénère la danse classique.

Et bien que je ressemblais à une boule immonde en tutu et chignon trop tiré à l'âge de 14 ans, j'ai gardé cette émotion et tous ces frissons qui me parcourent lors que je regarde des danseurs dans l'exécution de leur art...

Bref, j'étais super contente de participer à cet événement, et le fait que ce documentaire ait été réalisé par Cédric Klappisch, lui ajoutait un petit quelque chose de particulier.

Un oeil sans doute.




J'y avais bien pensé une ou deux fois, mais entre nous, je trouvais cela peu probable. Après tout, c'était un documentaire et bien que ce réalisateur puisse être un motif de déplacement, j'avais très vite balayé cette hypothèse.


Ce n'est que lorsque j'ai entendu ma voisine de droite pousser un "ah" mélangé de soulagement et d'excitation, que j'ai compris que je ne rêvais pas. Il allait assister à la même projection que moi, on allait respirer le même air pendant quelques dizaines de minutes, j'aurai partager le même espace spatio-temporel.

Ce n'était pas un mythe, ni un hologramme... (oui, là je m'emballe, c'est pour le style...)


Une fois assis ( juste là en contre bas), je l'ai vite oublié, à vrai dire. Je me suis retrouvée plongée dans l'histoire de cette incroyable danseuse, et l'enchaînement impeccable des séquences, ne m'ont guère laisser de répit. J'ai été emportée par le récit et ces satanés frissons ne m'ont une fois de plus pas lâchée...


Quand les lumières se sont rallumées, tout le monde s'est précipité au buffet, un étage plus haut. Une coutume semble-t-il. Un tas de gens m'ont limite bousculée pour avoir le privilège d'être les premiers servis. J'ai donc tranquillement suivi le flot des gens, pour finir sans l'avoir cherché (si si j'vous jure) par me retrouver à sortir de la salle en même temps que lui.


En fait, c'est un mec normal. Mal coiffé, mal rasé, des fringues passe-partout, il fait sa vie et personne ne vient l'importuner.... Il est comme les autres en fait.... Un type banal.... J'vois vraiment pas pourquoi on en fait des caisses de ce type.... Sans rire... C'est qu'un être humain.... Non sérieux....




Romain Duris est canon.


J'en ai rien à faire de passer pour une groupie, ce n'est pas le cas. C'est juste qu'il est canon, qu'il ressemble à un super beau mec mal coiffé et mal rasé sur qui on se retourne sans problème, histoire de voir si de dos, il nous fait la même impression. Il n'a pas vraiment de style, c'est juste que quand il passe entre ta colloc et toi en pleine conversation, t'oublie ce que t'es en train de dire et tu respires l'air ambiant, un peu comme dans un pub pour Axe. Et en plus, pour une fois, j'ai pas à me torturer pour me demander quel pourrait bien être son prénom, puisque je sais qu'il s'appelle Romain Duris.

Voilà, c'est pas plus compliqué.


Romain Duris est canon et hier, j'ai pu m'en rendre compte par moi-même.