lundi

It would be, it would be so nice.

Une année. Quasiment.

Une quinzaine. Pratiquement.


Une année quasiment que j'attends cette quinzaine. Elle sera chargée et variée ou ne sera pas.

Au programme :


  • Paris - Royan
  • Royan - Saint Jean de Luz
  • Saint Jean de Luz - Mont de Marsan
  • Mont de Marsan - Périgueux.


Un vrai tour de sud ouest. Et je m'imagine déjà au volant de mon bolide, traversant les départements, les régions... un long voyage à l'autre extrémité de la France.


Jour J.

Première étape : Royan

J'ai parfois du mal à imaginer que je puisse, un jour, partir en vacances avec quelqu'un. Du moins partager le même véhicule pour ce faire.

Ma bagnole est blindée.

Il faut dire que je compte tester plusieurs types d'hébergement pendant ces vacances, et même si le camping ne représente normalement qu'une seule nuit dans tout mon périple, il faut dire, qu'un duvet, une tente (aussi "3 second light" qu'elle puisse être) et un matelas gonflable... et ben ça prend de la place.

Calée derrière mon siège conducteur, la dite tente me donne des airs de tortue Ninja. Tout le reste est réparti entre le coffre et la banquette arrière. Un gros bordel qu'il a bien fallu trimballer de chez moi jusqu'au parking du 4ème sous-sol... Même pas partie que j'étais déjà fatiguée.


7h de route plus tard, je vois Royan pointer le bout de sa plage. Oui 7h. Il faut dire que pour éviter de payer une fortune lorsqu'on part en vacances, le seul moyen est d'emprunter les nationales, routes chères au coeur de mes parents qui m'ont initié depuis toute petite aux longues heures de voiture, indispensables à toutes vacances réussies.


" Parce que, quand même, avec les autoroutes, tu profites pas du paysage..."


Moi je l'ai fait pour l'argent. Qui partira bien assez vite dans d'autres choses largement plus intéressantes que les péages.

C'est pourquoi, j'ai aussi tiré un trait sur les aires d'autoroute, et mis rudement à l'épreuve ma vessie. Allez trouver sur n'importe quelle RN, ne serait-ce qu'un parking qui donne sur un bosquet pouvant se transformer le temps d'une minute en paravent, susceptible de dissimuler mes fesses aux yeux des automobilistes qui ont, comme par hasard, tous décidé de prendre le même chemin que moi... La paysanne de mon enfance s'est transformé en citadine incapable de se passer d'un minimum de confort et qui peine à survivre loin des routes indiquées en bleu.


Idem pour le camping. Le montage et le démontage de la tente la plus rapide du monde s'est avéré être un triste exemple de mon manque de pratique, puisque je me suis rendue compte (et ridicule aussi) que la tente ne se déployait pas lorsqu'elle était encore prisonnière de sa housse, et ce malgré une maîtrise parfaite du lancer de Queshua...

Dieu merci, cet épisode ne durerait qu'une nuit et je repartirais le lendemain, direction le pays basque, ma carapace de tortue à nouveau dans le dos.


Le duvet humide, les moustiques carnivores et les vertèbres déplacées, étaient tous derrière moi...


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