dimanche

Gommer c'est tricher...

Toujours dans la famille "Tiens et si je tentais un truc nouveau ?", je demande " et pourquoi pas dessiner des modèles vivants ?"


Bon, en fait, ce n'est pas vraiment du tout neuf - tout neuf, puisqu'en étant passée aux beaux-arts assez longtemps pour me sentir un peu comme à la maison, j'ai déjà eu l'occasion de croquer de la fesse…


J'ai donc décidé de participer à une séance de dessins d'après modèles organisée par Dr Sketchy Anti-Art School, histoire de renouer en douceur avec mes crayons et d'oublier la pression que pouvait nous coller Monsieur Morichon lorsque j'étais en 2ème année.


Le gros point positif de ces séances, c'est qu'à chaque fois, un lieu atypique nous ouvre ses portes et nous offre un décor original.

Cette fois-ci, le China nous a servi de décor pour la session "Agatha Christie, le crime de l'Orient Express". Des modèles en tenue hautes en couleurs prennent la pose par tranche de 5 à 10 minutes, et chacun d'entre eux parvient avec brio à faire ressortir la quintessence du meurtre et de l'effroi à grand renfort de manteau de fourrure, flingue, lame de rasoir et rouge à lèvre carmin.

Un vrai bonheur.



Enfin presque.

La réalité, c'est que le dessin c'est pas comme le vélo : tu repars pas en ballade direct après des années, même si t'étais bonne dans le passé…

En deux heures de temps et pas moins de 6 tentatives, j'ai réussi, à mon ultime essai, à sortir un croquis qui ne ressemblait pas aux portraits difformes que j'avais péniblement produits précédemment…

Faut dire qu'autour de moi, bon nombre d'acharnés du dessin te pondent des grands formats à la craie qui te donnent envie de te planquer dans le ramequin d'olives - succulentes au passage - gracieusement offertes pour la séance…


Je ne m'avoue pas vaincue.

Je reviendrai…

Ne serait-ce que pour avoir le privilège d'être accueillie dans un nouveau lieu magique.

Le China est vraiment un endroit atypique au décor dépaysant.

En repartant, nous traversons, carnets sous le bras, la salle tamisée par des éclairages rouges et sol carrelé noir et blanc, naviguant entre les tables et les confortables canapés en cuir… On aurait presque envie de tirer une chaise et de s'attabler…

Malheureusement l'artiste vit d'amour et d'eau fraîche - enfin surtout d'eau, voire de mojitos.

Un repas au China s'imposera peut-être pour une grande occasion…


A suivre...


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