lundi

No habla espanol pero...


Je suis vivante !


La malédiction de la Bamba ne m'était en fait pas destinée et bien que l'avion ne soit pas devenu mon meilleur ami pour autant, j'avoue que je viens de repousser de quelques frontières mon champs d'exploration du monde.


Et ce n'est pas fini. Je me prends dorénavant à rêver de Porto Rico et de plages de sable blanc…


Madrid est une ville absolument enivrante, dans tous les sens du terme.

J'ai passé quatre jours avec mes deux acolytes féminines à flâner dans ses rues, inondées d'une chaleur estivale improbable en France au mois d'octobre…

Siestes prolongées dans les nombreux parcs de la capitale madrilène, petits déjeuners typiques espagnols accoudée au comptoir d'un bar baigné par les rayons d'un soleil matinal… sans omettre le bonheur presque oublié de vivre dans une capitale où la sérénité, le respect et l'ouverture d'esprit se partagent les étroites rues piétonnes comme les grandes artères commerçantes.


J'ai conscience qu'un récit détaillé de mon programme pourrait être un peu ennuyant, donc je vais essayer de résumer.



J'ai bu de nombreux verres de vins en dégustant des innombrables variétés de tapas dans pas mal de bars bondés de gens avenants et extrêmement ouverts.

Nous avons couru comme des folles pour ne pas rater les couchers du soleil depuis des terrasses prisées par les madrilènes eux-même.

Nous nous sommes prélassées au hammam à 10h du matin, encore enveloppées des vapeurs d'une nuit trop courte.

Je n'ose même pas compter le nombre de kilomètres que nous avons parcouru en sillonnant d'est en ouest, du nord au sud, cette ville riche de monuments et de curiosités en tout genre.

Je rêve encore des churros con chocolate que nous avons engloutis…


Mais ce que je n'oublierai pas, c'est cette soirée dans cette boîte latino où j'ai cru un instant être la partenaire de Patrick Swayze.

On dit bien souvent qu'un bon danseur fait de toi une bonne danseuse. C'est forcément vrai, sinon je ne m'explique pas comment j'ai pu suivre sur des rythmes pareils !

Mon Johnny à moi était donc brésilien cette nuit-là. Et si je n'ai pas compris un traître mot de ce qu'il m'a dit, sa "gestuelle" était, elle, très explicite…

Il m'a attirée sur la piste de danse et m'a faite tourbillonnée sans cheville qui part à l'équerre, ni écrabouillage de pied. Il m'a reposée sur ma chaise et est parti vivre le reste de sa soirée à la recherche d'autres partenaires.

Tout ça laisse forcément des traces. Mise à part ma nouvelle passion pour radio latina (!) je compte bien partir à la recherche d'un nouveau Johnny Brésilien à Paris… à suivre…


Bref, au bout de quatre jours à Madrid, je suis capable de commander en espagnol dans un bar, de demander l'addition, de m'acheter un blouson en cuir gris juste canon et de comprendre un mot sur 15 au journal télévisé qu'on a tenté de suivre depuis notre chambre d'hôtel….

Bilan plutôt très positif en somme.

J'ai fait le vol du retour collée au hublot, somnolant tout le voyage histoire de rattraper les heures de sommeil que nous avons mises de côté pour profiter à fond de notre escapade.

Ah Paris ! Quel bonheur de te retrouver.

Vol avec une heure de retard, RER B en grève, métro qui sent l'urine, pervers qui te reluquent dans les wagons… Me voilà de retour chez moi.

Todo esta bien.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

ça fait plaisir de te relire ma poupine***
"on ne laisse pas bébé dans un coin!!" oui je sais...elle est facile..mais je ne pouvais fair autrement!! hasta la vista..baby!!

Miss Bazar a dit…

ça fait plaisir d'avoir des lecteurs... Les miens ne sont pas nombreux mais ils sont fidèles !
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